Va, vis et deviens

Réalisation : Radu Mihaileanu
Scénario : Alain-Michel Blanc ; Radu Mihaileanu
Année : 2005
Genre : Drame
Avec : Yaël Abecassis (Pour Sacha, Kadosh Sacre, Alila); Roschdy Zem (Ceux qui m’aiment prendront le train, Stand-By, Chouchou) ; Moshe Agazai
Durée : 2h20
Pays : France
Festival de Berlin : Prix du Jury et Prix du Public Label Europa Cinémas (ex æquo avec Crustacés et coquillages)

VaVisDeviens

1984, l’Afrique est frappée par la famine.
Des camps se construisent afin d’essayer de nourrir, soigner le peuple africain mais les maladies et le manque de nourriture l’emportent.
Un convoi est organisé pour amener les juifs ethiopiens vers Israël.
Une mère envoie son fils prendre la place d’un enfant mort la veille.
Il va devoir faire croire qu’il est juif, apprendre l’histoire d’une famille qu’il ne connaît pas, changer de nom…

Ce film de Radu Mihaileanu est magnifique, extrêmement émouvant.
Il retrace toute une partie de la vie de ce garçon, son intégration difficile (les noirs émigrés sont rejetés par les israëliens, considérés comme non juifs), son adoption par des français, et surtout sa recherche perpetuelle : il veut absolument retrouver sa mère.
Toute sa vie il devra mentir, se cacher, tout en parvenant à être sincère avec les gens.

Les acteurs sont prodigieux dans ce film : parvenant à faire passer toute la complexité de l’état des israëliens à cette époque.
Toujours dans une justesse parfaite, ils font de ce film une histoire émouvante et intelligente.

Voir un film comme Va, vis et deviens c’est avant tout découvrir un pan de l’histoire qu’on a tendance à oublier, découvrir à travers le destin d’un garçon des questions qui sont encore d’actualité aujourd’hui.

De plus, l’équipe du film parvient à transmettre une certaine fraîcheur à travers les images et les situations, au lieu de « plomber l’ambiance », ils arrivent à donner de l’espoir, et à faire preuve d’une grande humanité.

Réalisation :Radu MihaileanuScénario : Alain-Michel Blanc ; Radu Mihaileanu
Année : 2005
Genre : Drame

Avec : Yaël Abecassis (Pour Sacha, Kadosh Sacre, Alila); Roschdy Zem (Ceux qui m’aiment prendront le train, Stand-By, Chouchou) ; Moshe Agazai

Durée : 2h20
Pays : France

Festival de Berlin : Prix du Jury et Prix du Public Label Europa Cinémas (ex æquo avec Crustacés et coquillages)

 

1984, l’Afrique est frappée par la famine. Des camps se construisent afin d’essayer de nourrir, soigner le peuple africain mais les maladies et le manque de nourriture l’emportent. Un convoi est organisé pour amener les juifs ethiopiens vers Israël. Une mère envoie son fils prendre la place d’un enfant mort la veille. Il va devoir faire croire qu’il est juif, apprendre l’histoire d’une famille qu’il ne connaît pas, changer de nom…

Ce film de Radu Mihaileanu est magnifique, extrêmement émouvant. Il retrace toute une partie de la vie de ce garçon, son intégration difficile (les noirs émigrés sont rejetés par les israëliens, considérés comme non juifs), son adoption par des français, et surtout sa recherche perpetuelle : il veut absolument retrouver sa mère. Toute sa vie il devra mentir, se cacher, tout en parvenant à être sincère avec les gens.

Les acteurs sont prodigieux dans ce film : parvenant à faire passer toute la complexité de l’état des israëliens à cette époque. Toujours dans une justesse parfaite, ils font de ce film une histoire émouvante et intelligente. Voir un film comme Va, vis et deviens c’est avant tout découvrir un pan de l’histoire qu’on a tendance à oublier, découvrir à travers le destin d’un garçon des questions qui sont encore d’actualité aujourd’hui.

De plus, l’équipe du film parvient à transmettre une certaine fraîcheur à travers les images et les situations, au lieu de « plomber l’ambiance », ils arrivent à donner de l’espoir, et à faire preuve d’une grande humanité.